Le baril passe la barre des 90 $ : Une aubaine pour l’Algérie

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Le pétrole toujours dans le vert

/Les prix du pétrole continuent à grimper. Hier dans la soirée, le prix de l’or noir a dépassé pour la première fois depuis janvier 2014 la barre des 90 dollars le baril.

Le prix du baril pour la livraison du mois de mars prochain s’est affiché à 90,43 dollars, une première qui relance l’espoir d’une envolée permanente des prix, durant cette période de «post Covid-19», qui permettra à de nombreux pays de gérer les effets de la crise sanitaire qui a grippé la machine de développement. Désormais, quand le prix du pétrole grimpe, c’est toute une économique qui respire notamment pour les pays exportateurs de l’or noir qui s’attendaient depuis des années à la reproduction du scénario de 2008.  En effet, de nombreux spécialistes du marché ont tablé depuis le mois de décembre dernier sur une envolée des prix du pétrole durant cette période, marquée non seulement par le retour de l’activité économique et l’accroissement de la demande mondiale sur cette matière.  Les observateurs évoquent également d’autres facteurs intervenant dans la régulation des prix sur le marché comme l’apparition des tensions géopolitiques dans des régions considérées comme étant la principale source de l’or noir dans le monde. Il s’agit de la situation au Moyen-Orient, le conflit russo-ukrainien, la crise libyenne, l’incapacité du plus important producteur du pétrole en Afrique, le Nigeria de porter à la hausse sa production et d’honorer sa part dans l’Organisation des pays exportateurs du pétrole (OPEP).

Tendance haussière

Désormais, tous les ingrédients sont réunis pour soutenir cette hausse continue des prix, ce qui conforte les analyses de nombreux observateurs et acteurs du marché annonçant le début d’une nouvelle ère pour le marché pétrolier, qui pourrait même revenir à son niveau d’après 2008 durant le deuxième trimestre de l’année courante. Comme c’est le cas de la Banque of America qui table sur un baril à 120 dollars durant le deuxième trimestre de l’année courante et la Goldman Sachs qui s’attendait à un baril autour de 100 dollars.    Par ailleurs, pour assurer l’équilibre entre la demande et l’offre sur le marché, l’Organisation des pays exportateurs du pétrole garde un œil sur les besoins du marché et annonce des augmentations étudiés de sa production pour ne pas inonder le marché et garder le contrôle des prix.  En fait, la hausse soutenue des prix du pétrole permettra à l’Algérie de constituer un matelas financier confortable qui l’aidera à mener à bien sa politique de développement durant l’année courante. Il s’agit donc, d’une nouvelle occasion qui s’offre pour le pays afin de mener des réformes économiques profondes et de réaliser son programme de relance économique visant la diversification de sa production et de ses ressources financières.

A. B.