Tabi rassure les employés de son secteur : «Les augmentations de salaire en avril»

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/Le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Abderrachid Tabi, a évoqué hier à l’APN la date de la révision et de l’augmentation des salaires des employés de son secteur.

En séance publique tenue hier à l’Assemblée populaire nationale, Tabi en plus du projet de loi organique relative à l’organisation judiciaire qu’il a présenté et défendu, a indiqué que la révision et l’augmentation des salaires des employés de son secteur seront effectives à partir du mois d’avril prochain, comme annoncé par le ministre des Finances. «Cette augmentation des salaires sera basée sur une révision du point indiciaire à la fin du mois de mars. Les augmentations se feront en avril», dit-il.

Les greffiers rassurés

En grève depuis une semaine, les greffiers, en plus des assurances qu’ils ont eues de la part du conseiller du ministre Boudraâ, devraient être apaisés encore plus par les déclarations de Tabi, faites hier à l’APN.  La loi accorde aux greffiers le droit à une allocation de recouvrement en plus de l’augmentation des salaires.

Il avertit les notaires

D’un autre côté, le ministre Tabi a avertit par la même occasion les notaires des transferts de fonds.   «Une instruction avait été envoyée aux notaires concernant les propriétés des personnes impliquées dans des affaires de corruption.» Avant de conclure, le ministre a ajouté qu’il y a 48 tribunaux administratifs qui ne fonctionnent pas, et qu’il y a des juges sans travail. Par ailleurs, Tabi a souligné que 20 ans après la création de la Cour des litiges et contentieux, il n’y a que 200 affaires à son niveau.»

Création de 7 tribunaux commerciaux

Tabi a également évoqué la mise en place de 7 tribunaux commerciaux qui traiteront des grandes questions économiques telles que les assurances, le transport maritime et aérien, et la propriété intellectuelle, «ils seront situés dans les zones industrielles», précise-t-il.  Enfin et en ce qui concerne la loi sur la spéculation, le ministre a déclaré que la machine juridique réagira vigoureusement. «Les peines peuvent aller jusqu’à 30 ans», menace-t-il. Rappelons que la loi sur le Conseil de la magistrature sera transmise au Parlement la semaine prochaine.

R. N.