Belabed dit «non» à la fermeture des écoles

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/Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, a définitivement tranché la question de la fermeture des écoles pour cause de la propagation des contaminations à la Covid-19 dans les écoles.

Invité du « Forum de la Radio I » dédié aux dispositions prises par le ministère face au Covid-19, le ministre de l’Éducation a indiqué qu’en dépit d’un certain nombre de contaminations dans les établissements, décision  a été prise de ne pas fermer les écoles. Il a précisé que les cours continuent à être dispensés le plus normalement, précisant que si des cas de Covid étaient enregistrés, on réagirait instantanément. Le ministre a expliqué aussi  qu’“il n’y a absolument aucune raison valable pour fermer les écoles, et que la situation était nettement stable pendant le premier trimestre”, en rappelant que l’Algérie avait été l’un des pays précurseurs à prendre des mesures préventives grâce à des actions dans les domaines de l’éducation et de la santé. Le ministre de l’Education a soutenu  que l’Algérie, à instar d’autres pays, a acquis une certaine expérience et a appris à cohabiter avec cette épidémie.

Taux de couverture vaccinale de 33%

Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, a révélé que le taux de vaccination des travailleurs du secteur a atteint 33% depuis le lancement de la première campagne en août dernier, en jugeant que ce taux reste en deçà des attentes. En soulignant aussi que la vaccination est importante et nécessaire pour toutes les catégories sociales afin d’éviter de graves symptômes du Covid, il a affirmé que la campagne de vaccination lancée par le ministère de l’Éducation nationale au cours de la première phase, qui s’est déroulée en août, a connu une certaine affluence de la part des personnels de l’éducation, puisque le taux de vaccination avait atteint 8,2%.

Selon M. Belabed, le taux de vaccination est actuellement de 33%, soit 270.000 personnes, dont 5.000 enseignants, estimant que ce taux reste insuffisant. M. Belabed a fait savoir que les examens du BEM et du Bac «se tiendront dans des conditions normales», assurant du «bon déroulement des préparatifs en vue d’organiser ces examens dans les meilleures conditions et dans les dates qui devront être annoncées, et dans le respect du protocole sanitaire en vigueur depuis l’apparition de la pandémie».  S’agissant encore de l’examen de la 5e AP, le ministre de l’Education a révélé qu’une étude avait été préparée afin de remplacer cet examen par un autre examen équivalent mais avec de nouvelles méthodes d’organisation et d’autres méthodes d’évaluation qui nous informent des acquis à l’instar des pays développés. Le ministre a souligné que l’une des raisons de l’abandon de l’examen de la 5e AP sont les conditions sévères qui ressemblent à l’examen du baccalauréat, et par conséquent cet examen de remplacement profiterait plus à l’élève et lui donnerait plus de chances de réussite.

A. R.