PAR MALIK A.
Juste après la défaite face à la Mauritanie, synonyme d’élimination de l’équipe nationale de la coupe d’Afrique des nations (CAN-2023), plusieurs noms de sélectionneurs ont été avancés par les relais médiatiques de la fédération algérienne de football (FAF). Le plus anecdotique, annoncé simultanément avec le « limogeage » de Belmadi par un tweet, est celui de Zinedine Zidane. Afin d’éviter de donner de faux espoirs aux Algériens, Zizou, par l’entremise de son agent, Alain Migliaccio, a refusé en deux reprises les sollicitations de la FAF.
D’autres techniciens n’ont pas hésité à faire des déclarations chocs à propos d’un éventuel retour en Algérie, à l’image du Belge Hugo Broos, qui a déclaré avoir commis une grosse erreur en allant en Algérie. Idem pour Hervé Renard, qui a avancé l’argument de son engagement avec la fédération française de football (FFF) et la sélection féminine pour les JO-2024, mais était prêt à répondre favorablement à l’appel de la fédération ivoirienne de football (FIF) pour une pige à la CAN en remplacement de Jean-Louis Gasset, limogé après le premier tour. Le champion d’Afrique avec la Zambie et la Côte d’Ivoire avait même engagé de sérieuses négociations avec la fédération égyptienne de football (EFA) pour le poste laissé vacant par la séparation avec le Portugais Rui Vitoria. Et ce n’est pas fini. Halilhodzic a également montré beaucoup d’hésitations pour revenir dans une fédération (Sadi faisait partie du BF), qui l’avait humilié en engageant un « futur » sélectionneur (Christian Gourcuff) en pleine coupe du monde en 2014.
Puis les deux derniers qui viennent de rejeter l’idée de prendre en main les Verts, les Portugais Carlos Queiroz et Jose Peseiro. Les discussions entre l’ancien coach du Real Madrid et la FAF n’ont pas abouti sur un accord, faisant que le technicien lusitanien décline la proposition qui lui a été faite par Walid Sadi. De là, la FAF s’est tournée vers l’autre piste, celle de son compatriote, Jose Peseiro, finaliste de la dernière CAN. Ce dernier a été reçu par le président du Nigeria, en compagnie de son équipe, et il serait enclin à poursuivre l’aventure avec les Super Eagles.
D’ailleurs, il l’avait déclaré à la fin de la CAN. A présent, d’autres noms sont avancés dans les médias pour prendre les commandes des Fennecs. Jorge Sampaoli, Julen Lopetegui sont également des entraîneurs évoqués, mais sans lendemain. Cependant, on se demande si le banc de la sélection algérienne fait autant peur aux entraîneurs. Il faut dire que la gestion maladroite de la séparation avec Belmadi fait réfléchir beaucoup de prétendants. Selon les dernières informations, les responsables de la FAF vont activer la piste du Suisse Vladimir Petkovic. L’Algérie doit agir vite, car des échéances importantes arrivent bientôt. Un tournoi international est programmé en mars et les éliminatoires du Mondial sont prévues dès le mois de juin.
M. A.
