Ali Aoun à l’écoute des exportateurs

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Ali Aoun à l'écoute des exportateurs

Parallèlement au discours au ton optimiste sur les exportations hors hydrocarbures qui pourraient atteindre selon les estimations la barre des 13 milliards de dollars, les exportateurs algériens continuent de se plaindre d’entraves « juridiques » et surtout bureaucratiques qui « frappent » leurs opérations.

PAR DJILALI B.

Le ministre de l’industrie et de la production pharmaceutique, Ali Aoun, a reçu hier au siège de son département le président de l’association des exportateurs algériens, Tarek Boulmarka, avec lequel il a évoqué les difficultés et les entraves qui empêchent le bon fonctionnement de leurs opérations.

Le représentant des exportateurs algériens a soulevé les problèmes auxquels font face les opérateurs économiques algériens lorsqu’ils s’engagent dans les opérations d’exporter
leurs produits.

Des questions qui sont régulièrement soulevées par les opérateurs économiques qui se plaignent depuis des années du cadre juridique encadrant cette activité et des entraves
bureaucratiques.

Les deux interlocuteurs ont abordé, selon un communiqué du ministère de l’industrie, les difficultés liées aux opérations d’exportation notamment, cite le document, la domiciliation bancaire, le rapatriement des devises ainsi que l’ouverture des bureaux de liaison.

Tarek Boulmarka a porté à la connaissance du ministre les doléances des opérateurs économiques et exportateurs algériens pour améliorer le climat et le cadre juridique concernant les exportations.

Les exportateurs algériens réclament ainsi la révision des mesures adoptées pour soutenir les exportateurs et leur participation aux manifestations économiques et salons internationaux, en plus de l’encouragement des opérateurs privés à s’engager sur cette voie des exportations.

Tout comme la levée de l’interdiction d’exportation qui frappe certains produits sous condition que leur exportation créé une plus-value, selon le document de l’industrie.

Les opérateurs algériens pourraient, dans ce cadre, exporter les surplus de produits manufacturés, même s’ils sont frappés d’interdiction. Une interdiction qu’il faudrait certainement assouplir pour permettre aux opérateurs d’écouler une partie de leur production en surproduit.

C’est aussi le cas du créneau agroalimentaire dont certaines filières produisent suffisamment pour satisfaire le marché national et dégager une part pour l’exportation.

Le même exemple s’applique à d’autres segments industriels qui dégagent des surplus de production que seules les exportations peuvent absorber. Les exemples peuvent être étendus aux produits sidérurgiques, aux matériaux de construction.

Un effort supplémentaire est attendu par les opérateurs économiques qui, dans le principe, s’engagent à améliorer l’apport des exportations hors hydrocarbures dans la balance.

Se voulant rassurant, le ministre a affirmé à son interlocuteur que son département, en coordination avec d’autres ministères concernés, travaille pour transmettre ces préoccupations (des exportateurs) et s’attache à proposer des solutions pratiques pour que les entreprises algériennes puissent exporter.

D. B.