Par Brahim Aziez
Le ministre de l’énergie et des mines a reçu hier, au siège de son département ministériel, le président et les membres de la fédération algérienne des minerais, des mines et de l’industrie de la pierre, conduite par Djalal Guitoune. L’occasion de passer en revue l’état de la mise en œuvre de la convention-cadre entre la fédération et l’association italienne des producteurs de marbre, de granit et de leurs équipements de fabrication, indique un communiqué du ministère. Une convention de partenariat entamée en 2022 pour une meilleure valorisation des minerais algériens, du marbre particulièrement.
Lors de cette réunion tenue au siège du ministère, les deux parties ont évoqué les derniers développements de la mise en œuvre de la convention-cadre entre la fédération algérienne des minerais, des mines et de l’industrie de la pierre et l’association italienne des producteurs de marbre, de granit et de leurs équipements de fabrication, en matière de formation, notamment en ce qui concerne l’exploitation minière du marbre et sa transformation industrielle. Une opération effectuée sous la supervision de la société industrielle minière Sonarem, via sa filiale Sonarem Formation, ajoute le communiqué du ministère de l’énergie.
A cette occasion, M. Arkab a souligné «la pleine disponibilité de Sonarem et de ses filiales à soutenir les activités de la fédération, et toutes les mesures visant à attirer les investissements et soutenir les jeunes entreprises actives dans ce domaine pour créer de la valeur ajoutée, former une main-d’œuvre qualifiée et créer des postes d’emploi».
Lors de cette réunion qui s’est déroulée en présence de cadres du ministère, les deux parties ont également examiné les moyens de renforcer et de promouvoir les relations de partenariat et d’investissement dans l’exploitation des carrières de marbre et de granit, et leur transformation locale, dans l’objectif de «promouvoir et valoriser les ressources minières nationales et développer la production nationale de produits miniers, outre le fait de réduire les importations et d’approvisionner le marché national en ces matériaux», conclut la même source.
Une stratégie mise en place dès 2022
La valorisation des ressources minières nationales, le développement de la production minière nationale, la réduction des importations des produits miniers et l’approvisionnement du marché national passent pour les principaux points liant le ministère de l’énergie et des mines à la fédération algérienne des minerais, des mines et de l’industrie de la pierre, à travers les entreprises publiques et privées qui la composent.
On se rappelle qu’en 2022, le ministre de l’énergie et des mines, Mohamed Arkab, soulignait déjà la nécessité de mettre en place une stratégie de valorisation des mines de marbre en Algérie, au vu des importantes réserves et du marbre de haute qualité que recèle l’Algérie. En recevant une délégation de la fédération algérienne des minerais, des mines et de l’industrie de la pierre, conduite par son président Djalal Guitoune, et le président de l’association italienne des producteurs et transformateurs de pierres naturelles et fabricants de machines, installations et produits auxiliaires pour le travail de la pierre (Confindustria Marmomacchine) Flavio Marabelli, M. Arkab avait, alors, appelé à la mise en place d’une stratégie de valorisation des mines de marbre en Algérie. Le ministre avait appelé à «l’élaboration d’une stratégie de valorisation des mines de marbre en Algérie pour augmenter la production et satisfaire la demande du marché national actuellement, sachant que le marbre algérien est une filière prometteuse, vu que le pays possède des réserves et des potentialités importantes, et un marbre de haute qualité».
Arkab avait également insisté sur la nécessité de promouvoir la filière du marbre en s’appuyant sur la formation et l’acquisition d’expertises, outre la promotion de l’investissement local dans le domaine de l’industrie du marbre et l’augmentation du taux d’intégration nationale. Il avait rappelé à l’occasion que le secteur minier, à travers l’entreprise nationale de marbre (Enamarbre), et les sociétés algériennes privées activant dans ce domaine, «œuvrait à l’exploitation optimale des mines et carrières de marbre, ce qui contribuera sans doute à la diversification de l’économie nationale et la création d’emplois».
B.A.
