Baddari apporte son soutien aux inventeurs

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PAR ADEL C.

Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Kamel Baddari, s’est rendu hier au centre de recherche sur l’information scientifique et technique (Cerist). En marge de cette visite, il a pris la parole pour indiquer que « le ministère soutiendra les innovations des centres de recherche pour les aider à fabriquer et commercialiser leurs produits innovants ».

M. Baddari, accompagné lors de cette sortie de travail par des cadres de son département, a enchaîné en déclarant aux journalistes présents que le président de la République dispose d’un programme « qui vise à relier l’économie à l’innovation. Une dynamique a été imprimée au domaine universitaire et de la recherche afin de créer un nouvel équilibre économique.  La prochaine étape sera celle de la commercialisation des produits innovants ».

Le ministre a mis également en avant la valeur universelle de certaines innovations des centres de recherche. « Les centres de recherche réalisent aujourd’hui des travaux concrets au bénéfice des citoyens, qu’il importe de mettre en valeur », a-t-il ainsi déclaré à ce sujet. Il a également expliqué que « les technologies avancées sont au cœur des priorités du secteur, faire de l’innovation un soft power pour faire entendre la voix de l’Algérie et ajouter de la valeur à l’économie nationale en fabriquant et commercialisant des produits innovants sur le marché local et international ».

Pour conclure, Kamel Baddari a dit : « Les centres de recherche sont actuellement en phase de modélisation, tandis que la production et la commercialisation impliquent la création d’entreprises économiques au niveau de ces centres ou la vente de brevets d’invention à des opérateurs économiques pour leur fabrication et leur commercialisation. »

Plusieurs projets présentés au ministre

Devant le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, les chercheurs du centre national de biotechnologie basé à Constantine ont présenté un projet de production de micro-puce imitant les cellules du corps humain et facilitant la découverte de nouveaux médicaments. Selon ce qui a été révélé, il s’agit du premier projet du genre au niveau national et africain.

D’ailleurs, seulement 90 laboratoires dans le monde ont développé cette technologie. Toujours dans le domaine de la santé, des dispositifs médicaux utilisant des indicateurs biologiques pour aider les médecins dans le diagnostic précoce du cancer du côlon et le
choix du traitement approprié ont également été exposés.

Dans un autre domaine, celui de la sécurité alimentaire, un système d’irrigation intelligent intégré à un générateur d’ozone pour la culture de la betterave sucrière a été présenté. Ce système vise à réduire la consommation d’eau de 50% durant l’opération d’irrigation tout en augmentant le taux du sucre de 21 à 26 brix et la production de 80 à 150 t/ha. Ce n’est pas tout, car des recherches visant à améliorer la production des légumineuses et des aliments pour animaux grâce à des variétés résistantes à la sécheresse ont également été présentées.

A. C.