Henni : «De grandes quantités seront importées d’Argentine et du Brésil»

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De grandes quantités seront importées d'Argentine et du Brésil

Par Fodil C.

Prévu pour la dernière semaine du mois de mars prochain, le ramadan 2023 approche à grands pas. Considéré comme un mois spécial et important aux yeux des citoyens, des efforts sont en train d’être faits pour qu’il se passe dans les meilleures conditions possibles.

Afin que cet objectif soit atteint, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, ainsi que d’autres responsables de différents secteurs à l’image du commerce, sont en train de mettre en place une stratégie afin que tous les produits alimentaires soient disponibles sur le marché et à de bons prix.

Parmi ces produits figure bien évidemment la viande rouge dont la consommation augmente durant ce mois sacré pour garnir les tables des familles algériennes.

Alors que le prix du kilo a dépassé 2000 DA ces derniers temps, ce qui n’a pas été du goût des clients qui ne cessent de réclamer des solutions à cette flambée des prix, de nombreuses mesures ont été prises pour le faire chuter.

Parmi les options proposées, celle d’importer de la viande rouge afin qu’elle soit plus disponible.

Alors que Lamine Derradji, directeur général du groupe public l’Algérienne des viandes rouges (Alviar), a révélé le 11 janvier que les Algériens pourront acheter la viande rouge au prix de 1200 DA le kilo avant le début du mois de ramadan, le ministre Henni a confirmé hier que de grosses quantités seront importées d’Argentine et du Brésil en attendant qu’un autre accord soit conclu avec le Soudan pour qu’il n’y ait pas de manque mais aussi afin de casser les prix.

À propos de ce dossier, il a d’ailleurs déclaré : «Des contrats ont été signés avec des opérateurs pour que de grandes quantités de viande rouge soient importées d’Amérique du Sud, plus précisément du Brésil et d’Argentine, mais aussi du Moyen-Orient.

Cette démarche a pour but de casser les prix durant le mois sacré et de fournir cet aliment aux citoyens à un coût abordable.» Le ministre ne s’est pas arrêté là, puisqu’il a ajouté : «Il y a également des négociations avec le Soudan, mais jusque-là rien n’a été fait ni officialisé.»

De telles déclarations ne devront donc que soulager et rassurer les consommateurs dont le souhait est de voir les prix des légumes, des fruits et d’autres aliments à leur portée.