Après la suspension du traité d’amitié Algérie-Espagne : Sonatrach pourrait sanctionner Madrid pour non respect du contrat gazier

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le premier ministre de l'espagne et le patron de sonatrach

Après la suspension du traité d’amitié Algérie-Espagne hier, la coopération du géant pétrolier algérien Sonatrach avec son partenaire espagnol aurait aussi du plomb dans l’aile. Selon des sources au fait du dossier énergétique, la partie espagnole ne rends pas la tâche aisée pour la Sonatrach et continue de pratiquer la politique de la fuite en avant en refusant, encore et toujours, d’aligner le prix du gaz livré par l’Algérie sur celui du pétrole, comme l’exige le contrat liant Sonatrach aux espagnols. 

Cette attitude qualifiée « d’irresponsable » par les experts irrite la partie algérienne qui est sur le point d’adresser un ultime courrier sous forme d’ultimatum aux espagnols. Ces sources estiment que le partenaire espagnol doit se conformer, dans les plus brefs délais, aux exigences contractuels de la Sonatrach, faute de quoi , la partie algérienne passerait à l’ultime étape qui pourrait conduire à l’irréparable assure-t-on dans l’environnement de la compagnie algérienne.

Surtout que certaines multinationales exploitant le gazoduc ont accepté le principe d’augmentation des prix et se voient, ainsi, pénalisés par l’entêtement du Gouvernement Sanchez. Il devient évident au regard de la situation tendue qui prévaut entre Alger et Madrid, que faute de réaction rapide de la partie espagnole, Sonatrach serait dans l’obligation de prendre des décisions qui pourraient conduire à une situation inéluctable avec le partenaire historique espagnol.